Présentation

Pour tout joueur attaché au respect de la chronologie, les Mycéniens, de par leur époque (1700/1600 – 1200/1100 av. n. è.), peuvent constituer une armée intéressante. Ils ne manqueront pas, en effet, d’adversaires glorieux : les Egyptiens, notamment ceux de Ramsès II, et leurs ennemis, Hittites et Peuples de la mer ;  avant eux les Hyksos (1700-1580) ; puis du côté de la Mésopotamie les Kassites, les Elamites jusqu’aux Babyloniens de Nabuchodonosor (1137).

Sur la table cela donnera à coup sûr beaucoup de chars (12-24), et tant mieux, car c’est là le point fort (et fort joli) de ces armées. Pour le reste, une masse (26-76) de lanciers, tous inférieurs et irréguliers (option régulière autorisée cependant), auxquels s’ajoutent des archers 6-12 (idem), et dont le principal mérite est le nombre. Cela leur permet notamment d’occuper la table pour laisser aux chars le soin de choisir l’endroit où ils vont attaquer. Il y a quand même quelques jokers intéressants :

- du côté mycénien, les Myrmidons (warband ordinaire) d’Achille, peu nombreux (4-6) mais qui,  habilement lancés, peuvent surprendre l’adversaires et semer la panique dans ses rangs.
- du côté troyen, ce rôle peut être assuré par les Lyciens (blade fast) 4 à 8 qui peuvent notamment surgirent des rangs d’archers.

Les deux arm ées disposent également d’un grand nombre de psiloi, 6 à 20, dont une partie (6) peut, chez les Grecs seulement, « doper » les rangs de lanciers en troisième ligne.

On a le droit à quelques cavaliers (0 à 4), mais, étant inférieurs, ils apparaissent peu utiles.
Il va de soi que les Troyens peuvent faire de la résistance du haut de leurs remparts, BUA obligatoire, ce à quoi les Grecs pourront répliquer en amenant un Chariot de guerre, type bélier.

Enfin, pour amener plus de vari étés, les Troyens ont le droit d’appeler à l’aide leur allié hittite (on vous l’avez annoncé).

Par conséquent n’hésitez  pas sur le nombre de chars. Même irréguliers ils restent très maniables. Ce sera votre principale force et menace. C’est elle qui vous permettra de choisir l’endroit ou vous attaquerez ou ferez croire que vous voulez attaquer.

Attention : la base des chars est plus profonde que celle des cavaliers (4 cm au lieu de 3). Comme vous les emploierez en grand nombre assurez-vous toujours d’avoir l’espace pour manoeuvrer.
De même, quitte à avoir des lanciers inférieurs, donc peu résistants, autant sacrifier la mobilité au profit du nombre et prendre le plus d’irréguliers possible.

Nous avons recensé 4 marques : Essex, Miniatures Figurines, Chariot miniatures et Old Glory.
Les trois premières, seules testées,  proposent des Mycéniens qui se mixent assez bien même si les Essex sont légèrement plus petits. N’hésitez pas. Le lancier Chariots (MYG 1-2, 5-6) et Piquier Essex ou les archers (des 3 marques) se combinent très bien.

Seul Chariot propose, à notre connaissance, des « Troyens » en fait sous forme de chars donnés comme ouest anatoliens WAT 1 et 2 et de Hittite HN 6 pour les fantassins.  On les excuse : Les fouilles de Troie – Hissarlik ne semblent pas avoir jusqu’à présent offert quelque indice sur les éléments d’armure dont disposaient ses défenseurs.
Le piquier du WAT 2 serait acceptable mais, un peu court sur pattes, il est préférable qu’il ne quitte pas son char, dont il devra également changer l’attelage sous peine de faire pitié, (même aux Grecs).
Pour les Troyens ou plutôt leurs alliés (habituellement les Lyciens) on peut également utiliser des fantassins de type Philistins, à casque orné d’un cimier circulaire, que l’on trouve chez toutes ces marques.

Voir aussi les images de la guerre de Troie.